Archiprêtre Léonide Grilikhès

Entre Noël et la Théophanie, nous continuons de fêter Noël et chantons les paroles que jadis les Anges ont chantées au-dessus de Bethléem : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre ! » Nous rendons gloire à Dieu parce qu’Il vient dans le monde, comme un petit enfant tout humble. Parce que, en Jésus-Christ, Il a manifesté toute la profondeur indicible de l’amour de Dieu envers les hommes. Parce qu’Il est venu vers les hommes pour nous donner la paix.

« Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre ! » Cette paix, les saints Apôtres l’avaient en eux, et ni les privations, ni les persécutions, ni les difficultés, ni les tribulations n’ont pu arrêter leur prédication, parce qu’ils étaient avec le Christ.

Cette paix a inspiré la génération des premiers chrétiens et, comme il est dit dans le livre des Actes des saints Apôtres [4,32], ils n’avaient qu’un cœur et qu’une âme.

Les martyrs pour le Christ ont enduré de terribles tortures et de terribles souffrances, mais la paix de la joie divine délectait leur cœur et les rendait intrépides.

C’est pour cette paix que les moines des temps anciens allaient au désert, et demeurant dans la paix du Christ, vivaient dans le désert sauvage comme au Paradis, se délectant d’une joie non terrestre.
Et dans ces jours saints où nous fêtons la Nativité de l’Enfant Jésus le Christ, il faut vous souhaiter que naisse le Christ dans le cœur de chacun de vous, comme jadis dans la grotte de Bethléem, pour que résonnent toujours dans votre cœur les paroles des anges louant Dieu et Sa paix prodigieuse et qui vainc tout : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre, bienveillance parmi les hommes ! »