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FILS PRODIGUE
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Archiprêtre Léonide Grilikhès

HOMÉLIE POUR LE DIMANCHE DU FILS PRODIGUE
Aujourd’hui, deux semaines avant le Grand carême, on lit la parabole du fils prodigue.

Un homme riche avait deux fils. Le plus jeune demande à son père de lui donner sa part d’héritage, quitte la maison pour un pays lointain, et dépense tout son bien en vivant dans l’inconduite, comme dit l’Evangile.

Et des temps difficiles étant advenus pour lui, il trouve à s’employer pour paître les porcs et il était prêt à manger des caroubes qu’on donnait aux cochons, mais personne ne lui en donnait.

Alors il se souvient que dans la maison de son père, les serviteurs vivaient mieux que lui, et donc il rentre à la maison. Son père le reçoit avec joie et organise un festin de fête.
Voilà la parabole qui nous est proposée à la veille du Grand carême pour nous rappeler une fois de plus que Dieu est un Père aimant. Il n’est ni un maître autoritaire, ni un juge sévère, mais Il est notre Père, qui aime les vieux et les jeunes, les petits et les grands, les fidèles et les infidèles…

Cette parabole nous rappelle encore une fois que tout ce que nous avons, nous le tenons de Dieu. C’est Lui qui nous donne la vie, mais souvent, l’homme se détourne de Lui et veut dépenser ce don pour lui. Dans la maison de son père, il a l’impression d’être limité,  privé des distractions qui pourraient enrichir sa vie. Mais en s’y adonnant, il se voit tout d’un coup complètement vide.

Du fils prodigue il est dit qu’en voyant sa misère « il est rentré en lui-même ». Il nous faut, nous aussi, rentrer en nous-mêmes, c’est-à-dire voir notre vie dans sa lumière véritable, et comprendre où est notre vrai trésor.

Cette parabole nous dit que malgré tout, Dieu continue à nous aimer et à nous attendre. Il y a dans cette parabole des paroles étonnantes : le père voit déjà de loin son fils qui revient, le père lui-même court à sa rencontre, se jette à son cou et l’embrasse tendrement. Cela signifie que chaque jour le père sortait pour regarder au loin, et que chaque jour il espérait le retour de son fils. Et quand le fils revient, le père l’introduit dans sa maison, ordonne de lui donner le meilleur vêtement, de tuer le veau gras pour festoyer et se réjouir du retour du fils.

La maison dans laquelle le père introduit le fils, c’est l’Eglise de Dieu. C’est précisément dans l’Eglise que l’homme demeure dans le monde avec son Père céleste, c’est précisément dans l’Eglise qu’il se revêt de ses meilleurs habits, c’est-à-dire de la grâce de Dieu. C’est précisément dans l’Eglise que pour lui le veau gras est tué : le Fils Unique de Dieu qui s’offre en nourriture de joie et d’allégresse. C’est précisément dans l’Eglise que Dieu manifeste le festin des biens incorruptibles qui nourrissent et enrichissent nos âmes, en nous restaurant dans la dignité d’enfants de Dieu, dans la demeure de Dieu le Père.

Date de création : 23/02/2014 @ 20:39
Dernière modification : 23/02/2014 @ 20:39
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