Webmaster - Infos
Lettre d'information
Pour avoir des nouvelles de ce site, inscrivez-vous à notre Newsletter.
Captcha
Recopier le code :
112 Abonnés
La Guérison du Paralytique
god.png
 
Archiprêtre Léonide Grilikhès

Homélie du quatrième Dimanche de Pâques. La Guérison du Paralytique.
 
Au nord du Mont du Temple à Jérusalem se trouvait un grand réservoir d’eau destinée aux ablutions du bétail voué à être offert en holocauste. Et dans cette piscine, qui en hébreu s’appelait Béthesda (c’est-à-dire la Maison de la miséricorde), comme le dit la narration évangélique, de temps en temps l’Ange du Seigneur descendait, l’eau bouillonnait et le premier qui s’immergeait dans l’eau recevait la guérison. C’est là aussi qu’il y avait cinq portiques couverts où étaient allongés à l’ombre des foules de malades. Parmi eux se trouvait un paralytique qui avait passé 38 ans près de la piscine en espérant la miséricorde Divine. Le Seigneur, le voyant et sachant qu’il demeurait depuis longtemps dans sa maladie, lui demande : Veux-tu être guéri ? Mais le paralytique lui répond : Je n’ai pas d’homme qui me jetterait dans la piscine.
 
Tout autour il y a des foules de gens pressés de la ville, Jérusalem est une grande ville où l’on trouve continuellement des masses de pèlerins venus de partout et il dit : « Je n’ai pas d’homme ! » Je n’ai personne qui pourrait compatir à mon malheur. Je n’ai pas d’homme qui pourrait me témoigner de la sympathie. Je n’ai pas d’homme qui pourrait partager avec moi ma douleur, à qui mon sort, ma vie, mes espérances, tout cela ne serait pas indifférent…
 
Cette situation est très compréhensible. Aujourd’hui nous voyons souvent des gens souffrir de solitude. L’homme vit parmi les gens, entouré de connaissances, de voisins, de collègues, de cousins, etc., or il dit : je n’ai personne à qui je pourrais faire confiance, à qui je pourrais confier mes pensées les plus intimes, mon vécu, mes craintes. Je n’ai pas d’homme à qui je pourrais m’ouvrir complètement, sachant qu’il recevrait ma douleur comme la sienne propre, qu’il ne se détournerait pas et qu’il ne me trahirait pas.
 
Et nous, avec le paralytique, nous répétons : « Je n’ai pas d’homme ! ». Mais la péricope évangélique d’aujourd’hui nous dit qu’un tel Homme existe. Cet Homme : c’est le Seigneur Jésus-Christ, venu dans le monde, qui a pris la forme d’un homme pour se rapprocher de chacun d’entre nous. Et Il est plus près de nous que quiconque, que nous-mêmes. Il connaît toutes les circonstances de notre vie, chacun de nos soupirs et toutes nos pensées, et Il est toujours prêt à nous soutenir, nous pardonner, nous justifier. Parce qu’il s’approche de l’homme avec amour, et avec un seul but : être un soutien sur notre chemin et nous conduire au salut.

Date de création : 20/05/2014 @ 09:12
Dernière modification : 20/05/2014 @ 09:12
Page lue 5872 fois

Imprimer l'article Imprimer l'article


Recherche




Nombre de visites depuis le 26 novembre 2014
(Cliquez sur le rectangle ci-dessous pour découvrir la répartition des visites par pays)

^ Haut ^